Maintien de la contribution française au Fonds Mondial

de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme

Pour la période 2014-2016

 

COMMUNIQUE DE PRESSE 

 

Les Amis du Fonds Mondial Europe saluent cette décision et invitent les autres pays Européens à rejoindre cet effort et à augmenter leur contribution

Le Président de la République Française, François Hollande, a annoncé lundi 15 juillet, le maintien de la contribution de la France au Fonds mondial d’un montant de 1,080 milliards d’euros pour la période 2014-2016.

 

Les Amis du Fonds Mondial Europe saluent cette décision prise par la Présidence française dans un contexte budgétaire et financier extrêmement difficile.

 

«  Le maintien de la contribution financière de la France, premier donateur Européen au Fonds mondial et second donateur dans le monde après les Etats-Unis, alors même que le pays fait face à d’importantes restrictions budgétaires, est le signe fort de sa solidarité envers les pays les plus pauvres, de sa volonté de poursuivre son investissement exemplaire en santé mondiale et dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et de son engagement résolu  dans  le Fonds mondial », indique Laurent Vigier, Président des Amis du Fonds Mondial Europe.

 

En maintenant sa contribution au Fonds mondial alors que l’ensemble de la dépense publique est en forte réduction, la France soutient son engagement déterminé de mettre un terme aux trois épidémies les plus meurtrières des pays en développement.

Elle apporte à elle-seule 14% des ressources du Fonds mondial avec une contribution financière supérieure de près de 80% à celle du second donateur européen.

 

« L’investissement de l’Europe dans le Fonds mondial, qui représente environ 50% de ses ressources, témoigne du meilleur de l’Europe, de ses valeurs et de ses engagements. J’espère qu’elle restera exemplaire et que sa contribution financière augmentera pour les trois prochaines années et sera à la hauteur de la réponse que nous devons apporter pour en finir avec ces épidémies.»