Communiqué de presse
Jeudi 11 juin 2015
Les Amis du Fonds Mondial Europe se félicitent de la déclaration faite par les dirigeants des pays du G7 en faveur de la santé mondiale en affirmant leur engagement en faveur de la lutte contre les crises épidémiques et les urgences sanitaires telles que l’épidémie d’Ebola, les résistances antimicrobiennes et les maladies tropicales négligées.
Ils se réjouissent également de la détermination des dirigeants du G7 « à parvenir à un programme de développement durable pour l’après-2015 qui soit ambitieux, axé sur l’être humain, respectueux de la planète et universellement applicable» et qui permette de « boucler le chantier inachevé des Objectifs du Millénaire pour le développement, de mettre fin à la pauvreté extrême, de ne laisser personne de côté, de réduire les inégalités,… ».
Mais à ce titre, les Amis du Fonds Mondial Europe expriment leur grande inquiétude quant à la faiblesse de l’engagement exprimé en faveur de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et des initiatives menées pour la santé des mères et des enfants. Il est crucial pour la santé dans le monde que les donateurs respectent leurs promesses et soutiennent leurs efforts financiers. Je m’inquiète de la tiédeur de l’implication financière des pays du G7 en santé mondiale » déclare Laurent Vigier, Président des Amis du Fonds Mondial Europe. « J’espérais un engagement ambitieux des plus puissants dirigeants de la planète ».
«Leur soutien renouvelé au travail mené par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, leur espoir d’avoir le soutien d’un groupe élargi de donateurs pour le financer est très positif, mais le rôle des donateurs traditionnels est essentiel et ils devraient continuer d’accroître leurs engagements» affirme Stefano Vella, Directeur du Département de Médecine de l’Institut National Italien de la Santé et vice-président des Amis du Fonds Mondial Europe en charge de l’Italie.
“Le Fonds mondial est le meilleur instrument que nous ayons pour mettre un terme aux trois épidémies. Nous devons être ambitieux pour ce qui concerne son financement afin d’atteindre les populations qui attendent encore de pouvoir bénéficier d’un traitement, de soins ou d’interventions de prévention essentielles, en particulier les mères et les enfants. Le travail n’est pas terminé !”, a déclaré Heidemarie Wieczorek-Zeul, ancien Ministre Allemand à la Coopération Economique et au Développement.
Seule la détermination politique – des donateurs traditionnels, des pays bénéficiaires ou des pays récemment engagés dans le développement – permettra de mettre un terme à ces trois épidémies, de protéger les plus vulnérables de la maladie et de soutenir la santé mondiale comme Droit et comme un puissant facteur de développement.
« Nous espérions plus et mieux des dirigeants les plus puissants de la planète pour le Fonds mondial ! »