LA FRANCE RENFORCE SA SOLIDARITE ENVERS LES PAYS LES PLUS PAUVRES ET RENOUVELLE SON ENGAGEMENT DANS LA LUTTE CONTRE LE SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME
ELLE ACCUEILLERA POUR LA PREMIERE FOIS LA CONFERENCE DES DONATEURS AU FONDS MONDIAL EN 2019
L’Elysée a annoncé aujourd’hui, mercredi 16 mai, l’accueil par la France de la prochaine conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial en 2019. Cette décision témoigne de la solidarité de la France envers les pays les plus pauvres et renforce son leadership à un moment crucial de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et pour la santé mondiale.
Les Amis du Fonds Mondial Europe se réjouissent de l’engagement de la France dans le Fonds mondial et de sa volonté d’inscrire ainsi la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme parmi ses priorités pour atteindre les Objectifs de développement durable d’ici 2030.
« La France a toujours joué un rôle pionnier dans la lutte contre les pandémies et je suis particulièrement heureux de cette annonce précoce à un moment crucial de la lutte contre les épidémies et de la nécessaire transformation de l’environnement de la santé mondiale », déclare Laurent Vigier, président des Amis du Fonds Mondial Europe et ancien conseiller technique en charge du G8 et des enjeux multilatéraux auprès du Président Chirac. « En tant que second donateur au Fonds mondial, la France réaffirme aujourd’hui son leadership dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Cette conférence qui se tiendra pour la première fois en France l’année même où elle présidera le sommet du G7, sera l’occasion de mesurer le chemin qu’il nous reste à parcourir d’ici 2030 pour mettre un terme à ces épidémies et atteindre l’Objectif de Développement Durable n°3 ʺSanté et Bien-être pour tousʺ, poursuit Laurent Vigier.
Depuis 2013, la stagnation des investissements dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et plus largement en santé mondiale, compromet la réalisation de l’ODD n°3, en particulier la cible qui vise notamment à mettre fin à l’épidémie de sida, à la tuberculose, au paludisme. Elle menace la pérennité des progrès accomplis ces quinze dernières années et laisse craindre une résurgence rapide des trois pandémies.
« Le chemin qu’il nous reste à parcourir d’ici 2030 est probablement le plus difficile. Nous ne pouvons nous contenter des progrès accomplis à ce jour dans la lutte contre ces trois maladies. Non seulement nous devons éviter une résurgence du paludisme, du sida et de la tuberculose et poursuivre nos efforts pour l’accès de tous à la santé et aux droits, mais nous devons nous montrer plus ambitieux, efficaces et collaboratifs dans nos actions en faveur de la santé mondiale » indique Michèle Barzach, ancien Ministre de la Santé et de la Famille, et membre du Conseil d’administration des Amis du Fonds Mondial Europe.
« En accueillant la conférence de reconstitution du Fonds mondial en 2019, la France indique clairement l’importance qu’elle attache à l’action internationale multilatérale et témoigne de sa solidarité envers les pays les plus pauvres afin non seulement de lutter contre les trois pandémies, mais aussi plus largement de renforcer les systèmes de santé, de promouvoir les droits humains et l’égalité de genre, et de tendre vers la couverture sanitaire universelle », ajoute Laurent Vigier.
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